Archive for the ‘Les hommes et les femmes’ Category

Les spammeurs à la noix

Sur Parship, les hommes sont bien plus corrects qu’ailleurs, en général. C’est d’ailleurs cela qui m’avait fait y revenir aussi facilement.

Les spammeurs y sont un peu plus fins aussi. Read the rest of this entry »

Come back

Et bien voilà, je me suis réinscrite sur Parship.

Ca fait un choc, au début, de retomber d’un coup d’une relation à la jungle des sites de rencontres. Certes, certes, sur Parship je n’ai pas ce malaise que je me souviens avoir ressenti avec Meatix, celui d »avoir l’impression d’être au coeur d’un système où l’on est une marchandise et où les relations sont laides, où les comportements sont un peu glauques, où des gens ordinaires, par le miracle de l’anonymat, deviennent franchement minables. Mais là aussi, les profils semblent un peu creux, un peu bateau, vite répétitifs (ah, le nombre de personnes qui détestent le mensonge et l’hypocrisie, tout en enjolivant leur profil comme un CV!), quand on sort tout juste de quelque chose de bien plus vrai.

Oui, mais Parship, c’est là que Grandbrun m’avait trouvée et réciproquement, il doit bien y avoir quelque chose à creuser….

Vous savez que votre enfant est bien une fille lorsque…

… à l’âge de trois ans et demi, pour couper court à une de ses colères, mieux que la menace de devoir aller se calmer dans sa chambre, mieux que la menace d’une fessée, les mots qui marchent le mieux sont :

« Attention, si tu continues, tu ne pourras pas mettre ta robe aujourd’hui, tu mettras un PANTALON« .

Inhumain, non?

La promesse de pouvoir  mettre de l’ombre à paupières en cas de comportement exemplaire de sa part, ça marche aussi.

Altruisme

Il aurait pu dire qu’il mentait un peu, en ne parlant pas aux unes des autres. Il aurait pu dire qu’il mangeait à tous les râteliers. Il aurait pu dire qu’il faisait l’homme exotique, inaccessible et lointain, pour mieux séduire les femmes, même déjà prises .Qu’il ne refusait jamais une petite sortie à ses parties intimes, si l’occasion se présentait, et qu’il laissait celle qui le souhaitait lui rendre les services qu’elle voulait.

Non, Lex a quand même une meilleure image  que cela de sa personne

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Nouveau (2)

Quand Lex a entendu Laura parler de mon amoureux, il a été très surpris.

Il faut dire que ce qu’il avait retenu de notre conversation d’il y a presque un an, c’est que j’avais l’intention, pour le bien des enfants, de rester célibataire et chaste pour le restant de mes jours. Ce qui n’est pas tout à fait ce que j’avais pensé exprimer.

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Nouveau (1)

J’ai toujours pensé que si Lex apprenait par hasard qu’il y a un nouvel homme dans ma vie, et, pire encore, que mes demi-clones ont fait sa connaissance, il pèterait les plombs.  Je n’avais pas complètement tort.

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Exclusif ! Une jeune fille sacrifie sa famille pour trouver le Prince Charmant

J’ai observé ces derniers temps chez Laura un certain éveil romantique.

Cela s’est principalement manifesté par des jeux où elle chantonne « Prince, Prince, je t’aime, mon Prince! » en s’adressant soit à personne en particulier, soit à son frère (je préfère ne pas penser à ce qui se passe à l’école, où il y a un tas d’autres garçons).

Ce jour là, elle s’était déguisée en fée : baguette magique et souliers en plastique à talons, un peu grandes pour elle.

Elle s’est avancée vers moi en déclamant à nouveau : « Prince, Prince!« .

« Mais non Laura…. Je ne suis pas un prince, voyons, je suis ta mère ! Disons que je suis… tiens, la reine! »

Elle ma regardée dans les yeux.

Puis elle m’a touchée du bout de sa baguette magique : « ABRACADABRA ! »

Tenter de transformer sa mère, et non plus un crapaud, en Prince Charmant, il fallait y penser, non ? On fait d’une pierre deux coups : trouver l’amour et se débarrasser d’une gêneuse qui vous interdit un tas de trucs.

Flash d’information

On accuse parfois les femmes de trop chercher le Prince Charmant, ou les hommes la Princesse Charmante. De manière générale, certaines personnes d’être si intransigeants dans la recherche d’un partenaire qu’elles ont du mal à trouver réellement chaussure à leur pied dans le monde réel où, comme on le sait, personne n’est parfait (sauf moi, mais bon, il y a des exceptions à toutes les règles). Read the rest of this entry »

L’aventurier, la femme en détresse et les moutards

Les familles recomposées sont-ils un sujet à aborder chez les petits, voire les tout-petits ? Et auriez-vous cru que ça se faisait déjà en 1970 ?

La scène est celle d’une jolie dame en détresse (elle est jouée par Eva Gabor, tout de même) avec ses enfants.evagabor1 C’est le matin, et les trois enfants dorment encore. L’héroïne, elle, croise le chemin du jeune premier, un baroudeur nonchalant qui commence par s’auto-congratuler d’être à la fois "unique" et libre ("je fais ce qui me convient, la Terre m’appartient, si votre route est mon but, votre chance est unique…").

Puis, le jeune premier fait des avances non dissimulées à l’héroïne : Sourire, haussement de sourcils, approche de la target d’une démarche dansante. Pendant ce temps, la demoiselle minaude un peu en rajustant sa tenue et en baissant les paupières: "Vous avez un grand talennnt!..."

PharrisLui s’approche, enhardi par ce SdI et déclare sans ciller :

"Vos yeux… vos yeux sont comme deux saphirs brillant de mille feux. Le jour en est plus lumineux, plus radieux". Et de s’autosatisfaire de son talent poétique : "Ca me vient tout seul. J’en ai des millions comme ça."

Dès qu’il découvre que la jeune fille a des soucis, il s’exclame avec aplomb que:

"Sortir d’affaire les jolies filles….euh, les demoiselles en détresse, c’est ma spécialité… nous allons regagner Paris sur mon tapis volant…..côte à côte…. et les étoiles nous guideront.seuls tous les deux…".

Bref, un beau parleur de première.

C’est là évidemment qu’interviennent les mouflets, qui n’avaient pas été dupe de la tendance au baratin de leur sauveur ("C’est du blabla!"). 

Le charmeur à la noix marque un temps de surprise : "… trois… cinq?… euh… c’est que… vous comprenez…"..

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"La poésie n’est d’aucun secours en l’occurrence… vous pensiez à un tapis volant seulement pour deux…? " insinue la demoiselle en soupirant. "Je vous ai parfaitement compris".

Vous connaissez la suite : Se sentant tout morveux, ("O’ Malley, tu n’es pas un chat, tu es un rat!", l’aventurier décide d’aider tout de même la petite famille. Ensuite, Duchesse et Thomas 0’Malley triomphent des méchants et Thomas devient le "papa" d’adoption des chatons.

Recomposer une famille en 1970, d’accord, mais uniquement si ce sont des chats et si il n’y a pas d’ex ni de papa au départ. C’est quand même plus simple.

(nota : Eva Gabor et Phil Harris, ci-dessus, sont les voix originales de Duchesse et de O’Malley)

Content de me voir…

gardavousA le voir comme ça, on n’aurait pas cru que ce garçon était un pervers à la noix. Je m’étais donc assise en face de lui sans méfiance. Un jeune poulet (j’aurais dit 16 ans maxi), tout fluet, avec de grands yeux marrons et des traits réguliers. Ca, je l’ai vu après coup, parce que dans le train, j’évite de dévisager mes voisins, et surtout pas les voisins d’en face. Ce n’est pas convenable.

Donc je m’assieds en face du petit poulet. Chouette, une place à côté de la fenêtre, et dans le sens de la marche. La vie est belle. Et hop, mettons-nous ostensiblement à regarder le paysage. Le soleil brille, la vie est belle, et je suis à l’heure pour mon rendez-vous.

Tiens, c’est pas que je le regarde, mais du coin de l’oeil j’ai l’impression qu’il cherche mon regard. Hou le malpoli ! Faisons celle que le défilement des rails passionne. Mieux, sortons notre Ipod de notre petit sac et continuons le voyage en musique.

Hé mais ho ?! J’ai rien vu là, mais il se passe un truc bizarre là, tout au bord de mon champ de vision. On dirait qu’il y a une tache floue plus claire au milieu de la tache sombre du pantalon de mon voisin d’en face. C’est sa main. Immobile, on dirait

Mince, il a sa main sur son entrejambe ?!

Bon là, ça demande une petite vérification quand même. Un, deux, trois, regard furtif en expédition vers la zone concernée. Flash éclair. Retour du regard à la fenêtre. Au rapport.

Houlà. Oui, il a la main entre les jambes. Posée sur… autour de… enfin bon quoi.

En pleine forme, le garçon. Tout plein d’hormones. Avec un pantalon assez fin pour que je n’ignore rien de ses mensurations. Pour un peu, je pourrais voir s’il est circoncis.

Bon sang, jeune homme, à quoi pensiez-vous ? Votre maman ne vous a jamais dit que toute manipulation manuelle de votre zizi devait se dérouler dans l’intimité de votre chambre ? Mes enfants, à 3 ans, ils ont compris ça.

 

Peut-être entendiez-vous éveiller chez moi quelque passion charnelle, à travers le muet truchement du langage du corps et des regards ? Mais non, mon garçon, si vous voulez draguer, il va vous falloir être un peu plus bavard. Je ne sais pas moi, allez prendre des cours chez FTS ? Ce ne sera pas encore parfait, mais vous aurez déjà appris quelques techniques éprouvées (ou non) pour pécho ?

Tiens, la cavalerie arrive. Une (autre) très charmante jeune femme s’assoit à côté de moi et ouvre un poly. Jeune homme, ça y est, vous avez un public ! …. ah non, on dirait qu’il préférait notre duo muet. La main s’écarte de la zone au garde-à-vous. Et bientôt, ce sera votre arrêt, et vous vous éclipserez, la queue entre les pattes. Pervers en herbe, peut-être, à tendance exhibitionniste peut-être, mais pas téméraire. C’est déjà ça.

Une heure plus tard, dans la rue, je me suis fait aborder par un DALN ("Vous êtes du quartier ? Vous avez un peu de temps pour discuter?"). Le premier depuis quelques années.

Ca devait être mon jour annuel d’irrésistible attraction magnétique.

Soit ça, soit mon chemisier était un peu transparent.