Archive for the ‘Non classé’ Category

Fin d’une histoire

Il y a des histoires d’amour qui se terminent d’une trahison, d’une amertume, ou d’une usure trop longue, qui ternissent le souvenir de ce qu’on a vécu.

Là, c’est une histoire qui se termine avec une estime et une affection fortes et mutuelles (je crois), sur le constat difficile que l’on s’entend bien mais que nos rêves se sont mis à trop diverger (moi : construire quelque chose, lui : ne rien construire de plus)  pour qu’on puisse être vraiment épanouis ensemble.

Pas facile de se demander encore malgré soi si l’autre ne pourrait pas changer de rêve : mais même après avoir bien réfléchi, je sais que je veux tenter de poursuivre le mien, alors je suis bien obligée de respecter le sien ! Pas facile non plus de se dire que peut-être cela viendra tout de même pour lui aussi mais avec une autre et qui sait, peut-être dans pas si longtemps (Non Cinn. Les amis et mes amis, et tout ça. Donc on est raisonnable et on ne la déteste pas d’avance.)

Perdre du temps ? Non, je n’ai pas perdu de temps, des moments comme ça ne sont pas du temps perdu. C’était vraiment un beau chemin parcouru ensemble. Merci.

Révélation

C’est une maladie particulière. Le regard des autres sur les personnes atteintes change, même si rien n’est dit ouvertement.
Alors au début, on croit toujours que ce mal là n’arrive qu’aux autres.On croit ne pas être malade. Read the rest of this entry »

Rétro pour rétro

« Ohé, ohé, c’est la rentrée! ». Ainsi commençait une charmante chansonnette de mon enfance.

En guise d’intro, un type lançait, très enjoué : « C’est la rentrée!!« . Read the rest of this entry »

Vilain compagnon

Il est resté un peu plus d’un mois et demi. Il m’a gâché la vie tout ce temps.

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Ticket chique, ticket choque

Depuis quelques jours, je partage mon train et ma conversation avec une, deux, voire trois autres habituées du même train au même horaire.  C’est… non, c’était sympa, jusqu’à hier. Read the rest of this entry »

Recommandation

Je guettais le moment où Google commencerait à m’envoyer des visiteurs.

Serait-ce une femme en quête d’infos sur l’allaitement long?

Moins gratifiant mais plus probable : Une personne cherchant à convaincre sa moitié de réaliser un vieux rêve ?……. Read the rest of this entry »

L’étoffe des z’héros

Samedi, samedi sera une grande victoire, un jour de gloire. Imaginez.

Je serai tête de liste, et je serai certainement élue. Avec l’intégralité de ma liste.

Oh, certes, il y aura peut-être quelques votes blancs ou nuls, mais tous les autres voteront pour moi, et pour ma suite. Une victoire à 100%.

Ce sera un triomphe. Sauf que…

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A moitié vide

« Hou, hou ? Mais ils sont où les gens ? Snif, snif, plus personne ne s’intéresse à ce que j’écris, puisque c’est comme ça, je n’ai plus qu’à fermer le blog, na ! »

C’est en substance ce que nous dit Natacha. Oui mais là, Natacha, tu deviens vexante.

Là où le bât blesse, c’est qu’avec un nombre de visiteurs et de pages vues par jour comparable à peu près comparable un peu amplement supérieur au mien, pour lequel je tuerais père et mère, Natacha s’estime déçue et délaissée.

Tout cela ramène à la question toute simple : pourquoi écrit-on ?

Et pourquoi je continue ce blog, moi, alors que presque personne ne vient me lire et qu’un commentaire d’une demi-ligne, suffit à ensoleiller ma journée ?

Moi qui n’ai pas, comme Tom et Jerry, l’ambition de refaire le monde (ou alors, juste des retouches)?

Moi dont une grande partie des lecteurs s’égare sur mes pages après une recherche passablement inavouable (dont je vous épargne les détails) sur un moteur quelconque ?

Moi ai cru crever de pâmoison le jour où un billet a déclenché un interminable débat de onze commentaires ?

Moi qui n ‘ai jamais eu cette consécration de voir un troll essayer de semer la zizanie parmi mes lecteurs ?

L’appât de la gloire, de l’argent et des mecs faciles ? Nan. Là, à moins d’avoir un destin exceptionnel en écriture, on fait franchement fausse route.

Tout dépend, c’est selon, et inversement.biblioth_que Je suis convaincue que lorsqu’il s’agit d’écrire, on a toujours une foule de concurrents/collègues bourrés de talent et d’idées intéressantes. Même celui qui consacre des années de sa vie, son talent, ses larmes, sa sueur et ses nuits, à écrire un roman d’encre et de papier capable de captiver les foules, n’aura au final écrit qu’un livre de plus, et n’est qu’à la moitié du chemin pour se trouver un public, pour se faire sa place.

Pour un blog, c’est encore pire. Donc soit on écrit essentiellement pour le plaisir d’écrire -ou le besoin-, et le public en adoration n’est que la cerise sur le gâteau ;

…soit on écrit essentiellement pour son public, et alors il faut se creuser la tête en permanence pour trouver les moyens de le garder. On trouve une idée géniale, ou un thème très fédérateur (il paraît qu’on gagne plein de lecteurs en classant son blog sous une rubrique du genre « textes érotiques interdits au moins de 18 ans »). On fait des textes courts si les lecteurs n’ont pas beaucoup de temps à vous consacrer. On se décarcasse pour bien se faire référencer. Et caetera.

Quand on sait pourquoi on écrit, on sait pour quelles raison on arrête d’écrire. Ou non.

L-l-l-l-l-lex et l’ort-t-t-t-t-t-thophoniste

Ce n’est pas toujours la même personne qui accompagne Raphaël chez l’orthophoniste (en général ça se passe pile au milieu de ma journée de travail, et je ne peux pas décemment faire l’aller et retour). Souvent, c’est ma mère, mais la vie d’une jeune retraitée est pleine d’obligations de toute sorte (conférences, amies à voir, jeunes mères à visiter, croisière, vacances au soleil…). Les grand-mères ne sont plus ce qu’elles étaient, c’est sûr. Donc il y a eu moi, et aussi mon papa, et dernièrement, pour la première fois, Lex et moi ensemble. DebutComme elle l’a fait à chaque accompagnateur nouveau, la praticienne a passé beaucoup de temps à discuter avec Lex, notamment dans un but pédagogique (voir mon billet précédent). Et moi qui (depuis peu) ne savais pas que Lex était bègue (encore une fois, il "gère" ses difficultés très efficacement), j’ai eu un aperçu du type de problèmes qu’il a pu rencontrer… et que je ne souhaite pas à mon fils :

  • Passer cinq minutes à arriver à dire un mot (sans exagérer, dit-il).
  • Se voir exclu de ses camarades, parce que c’est trop long de discuter avec vous.
  • Etre dispensé de lecture en classe, parce que cela prend trop de temps ("ça, c’est plutôt une bonne chose" selon l’orthophoniste, puisque cela permet de ne pas se sentir obligé de parler et de se sentir embarrassé devant toute la classe)
  • Devoir convaincre chaque nouveau professeur qu’il faut vous laisser parler, en lui montrant que ce que vous avez à dire est intéressant.

  • Apprendre tout seul les techniques qui permettent le contournement ou le passage en force de la parole.
  • Avoir envie qu’on vous laisse le temps de finir vos phrases, quel que soit le temps que cela prend, puisque cela fait partie de soi : Je supporte bien que l’autre soit grand, petit, laid, mince, gros, ou sente mauvais. Pourquoi l’autre ne me prend-il pas tel quel, avec mon défaut d’élocution?

Et l’orthophoniste d’évoquer, avec le plus de tact possible, la dérive de certains bègues, le pouvoir (obscur) que l’on veut exercer en obligeant l’autre à se plier à son propre rythme de communication.

Obliger l’autre à suivre son propre rythme ? Le regard de l’orthophoniste croise le mien. Je ne dis rien, mais je crois qu’elle a vu, au sourire de mon regard, que ça me rappelait des souvenirs. "Et vous, demande Lex à la fin de la séance, vous êtes accompagnée par un orthophoniste ? Je vois que vous avez quelques blocages et difficultés pour parler".

Elle saute sur l’occasion pour enfoncer le clou :"Non. Justement, les accidents de parole sont normaux. Là où ce n’est pas normal, c’est quand il y a un réflexe de contraction, de tension autour d’un blocage, et cela, je n’en ai pas".

Tout se tient.

Mieux vaut l’avoir en vidéo qu’en pension

Quand le chat se réveille – Simon’s cat

"Ah bon ! Ah ah ah…Alors, il a réussi à la refourgu… euh, à trouver quelqu’un pour la garder?"

Hé oui, mon petit frère est parti pour quelques jours en famille, mais ne pouvait pas emmener son chat, alors il me l’a confiée.

C’est un très joli chat, un chat qui m’a donné envie d’avoir un chat quand je l’ai gardée pour la première fois, une petite semaine durant.

C’est aussi un chat un peu… euh… névrosé et compliqué, qui a pour principal défaut de miauler de manière quasi-continue, avec un son de grincement de porte, quand elle est inquiète. Et quand elle est dans un lieu qu’elle ne connaît pas, elle est inquiète.

Un chat qui semble perpétuellement tiraillé entre l’envie de venir vous voir pour des câlins, et un réflexe de fuite. C’est assez déroutant, un chat qui vient vous réclamer des caresses en ondulant à un mètre de vous, puis file se cacher sous un meuble, prise de panique, si vous esquissez un geste vers elle.

C’est aussi un chat qui a peur des enfants, alors que les miens voient en elle un compagnon tout trouvé pour jouer à cache-cache ("Oh, je l’ai trouvée, sa cachette !! Oh, elle s’en va encore! Allez hop, on lui court encore après?"). La pauvre.

La première nuit, j’ai très peu dormi ; il faut dire que j’ai tenté de lui venir en aide quand elle miaulait (histoire qu’elle se taise, aussi), et que ça ne marchait pas car elle ne semblait pas elle-même savoir ce qu’elle voulait.

Le deuxième jour, j’ai sorti la boîte de Clomi***m, le médicament que je donnais à mon chat lorsqu’il avait des crises d’angoisse (les crises d’angoisse, lui, ça le faisait faire caca sur le canapé, alors bon…).

Un demi comprimé matin et soir. Miracle, elle ne miaule plus la nuit, et elle est plus calme le jour (bon, en même temps, c’est tombé sur le week-end où les enfants n’étaient pas là, alors ça se comprend un peu).

C’est beau la chimie.

Quand le chat veut rentrer – Simon’s cat

Ces deux vidéos sont réalisées par Simon Tofield, découvert grâce à Monsieur F.