Archive for février, 2010

T’a as voir ta gueule à la pause café (2)

Binômette n’allait pas bien du tout. Binômette avait menacé Djeunette très violemment.

Lorsque Djeunette m’a raconté cela, j’étais à la fois révoltée et franchement amusée. On était où là ? Dans un quartier d’affaires plein de jeunes cadres dynamiques en costard, ou au fond d’un ghetto ? On allait en venir aux mains, là, dehors ? Pourquoi pas rameuter nos grands frères et nos beaux-frères, pour défendre notre honneur dans une grande bagarre virile ?
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T’a as voir ta gueule à la pause café (1)

Cela faisait plusieurs jours que Binômette était d’humeur sombre. Elle ne disait pas grand-chose, mais ses gestes laissaient toujours passer une espèce de rage enfouie qui donnait l’impression qu’elle transportait autour d’elle un nuage lourd d’orage menaçant.

Psyko, elle, était malade depuis une petite semaine lorsqu’un matin, l’orage a éclaté.

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Rompez!

J’en ai parlé il y a quelques jours : sur Parship, on a la possibilité de mettre fin au contact avec quelqu’un de manière assez radicale. Non seulement on ne le voit plus et il/elle ne vous voit plus, mais en plus les messages que vous avez échangés avec cette personne se trouvent effacés. Pour être plus précis la « victime » de la rupture a la possibilité d’effacer les messages, mais n’est pas obligée de le faire (mais ils disparaîtront alors au bout de 30 jours), alors que l’initiateur de la rupture doit tout de suite assumer son fait : on ne peut pas envoyer un message pareil sans de facto effacer toutes les correspondances avec l’intéressé. Read the rest of this entry »

Châtiment

Gros conflit avec Laura. Elle ne veut pas faire ce que je veux, je ne veux pas faire ce qu’elle veut. C’est alors qu’est venue la menace suprême :

« Si tu continues, je te fais sentir mon doudou!« .

Son doudou, un foulard tout effiloché qu’elle traîne partout. C’est quasiment une menace de mort! A bas la guerre chimique.

Journée noire

« Il y a des baffes qui se perdent dans ce bureau! » a grondé Binômette sans quitter des yeux son écran.

L’ennui, c’est que apparemment personne n’a compris pourquoi.

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Célibataires, éliminez facilement vos concurrents

J’en ai appris de belles sur mon super dragueur de l’autre soir.

Lorsque j’ai réussi à terminer la « conversation » avec lui, j’ai tenté d’échanger quelques mots avec un autre jeune homme, célibataire lui aussi. Pas très bavard, parce qu’il ne parlait pas la langue, mais qui avait l’air d’être le plus posé et le plus sobre de la bande. En plus, il était magnifique.

Nous avons échangé quelques mots en anglais. Et devinez qui a déboulé ? Notre ami Superdragueur, qui a cordialement échangé quelques mots avec mon interlocuteur, dans une langue qu’ils connaissaient tous les deux et que je ne comprenais pas.

J’ai appris bien plus tard qu’en fait c’était quelque chose comme : « Dis donc, tu abuses, tu es en train de draguer ma nana sous mon nez, là, arrête ».

Oui, vous avez bien lu. Ce charmant jeune homme a cherché à éliminer un concurrent en lui faisant croire que lui et moi partagions déjà une idylle. Et ce, en profitant du fait qu’il pouvait communiquer avec son rival sans que je le comprenne, et que le rival en question n’aurait pas forcément les moyens de vérifier l’information, grâce au miracle de la barrière de la langue.

Honneur, valeur et loyauté. Hmmm, décidément, je l’adore, ce garçon. Il a raison : pour séduire, il faut se vendre. Et si on réussit à être le seul produit sur le marché, c’est du tout cuit.

Mais comment diable ai-je réussi à résister à ce grand stratège ?….

Les célibataires sont-elles des femmes faciles ?

« Ma copine, elle est célib! »

Au départ, Crystale m’avait juste proposé de boire un verre avec elle après le travail : Je lui avais proposé d’aller voir Oldelaf et Monsieur. D. pour leur dernier concert (c’était à l’Olympia, c’était samedi, c’était grandiose et inracontable), mais elle n’avait pas pu m’accompagner. D’où une sortie improvisée.

Au final, nous avons rejoint son frère et une poignée d’amis dans un bar que ni elle ni moi ne connaissions. Read the rest of this entry »