Archive for septembre, 2008

…Et le désir s’accroît quand l’effet se recule

Quand on est en attente d’une gâterie sexuelle, il est toujours agréable de savoir que votre interlocutrice pense à vous en vous donnant une idée du jour où vous serez enfin comblée. Read the rest of this entry »

Flash d’information

On accuse parfois les femmes de trop chercher le Prince Charmant, ou les hommes la Princesse Charmante. De manière générale, certaines personnes d’être si intransigeants dans la recherche d’un partenaire qu’elles ont du mal à trouver réellement chaussure à leur pied dans le monde réel où, comme on le sait, personne n’est parfait (sauf moi, mais bon, il y a des exceptions à toutes les règles). Read the rest of this entry »

….la beauté des montagnes, des glaciers qui les couvrent (*) ?

cartland« Madame Cinn, permettez-moi de vous dire que vous embellissez avec l’âge ».

Dixit mon chef. Oui, le même qui avait remarqué mon nouveau chapeau l’an dernier. En plus, ça a l’air désintéressé. Décidément, il est adorable.

En plus, à ce rythme, je devrais être carrément canon à 90 ans.

(*) Bénabar : « La coquette » in « les risques du métier« 

Lelo

D’habitude, les billets de ce blog sont empreints d’un bon goût extrême, d’une discrétion exquise qui montre que la maîtresse des lieux tient un voile de pudeur sur sa vie privée, ce qui ne l’empêche pas d’être une sacrée bonnasse dans son genre (enfin, peut-être). Mais attention les oreilles, attention les yeux, éloignez les âmes sensibles, aujourd’hui, on va parler de sexe. De sex toys en particulier. Read the rest of this entry »

Parisienne d’un jour, deuxième

  • J’aurais voulu amener mes demi-clones me voir courir la Parisienne, mais j’avais changé d’avis en voyant le temps très gris. Je l’ai regretté, puisqu’il n’a pas pluParcours_2008. Read the rest of this entry »

Je n’aime pas les gens sympa

Ralphy brossait récemment le portrait d’un « type sympa : » (titre autodécerné) : un garçon qui doit se marier prochainement et dont la fiancée, enceinte, était donc « hors d’usage » (sic). Il en profitait pour passer des annonces sur son blog afin de pouvoir tout de même « se calmer » (sic) : Read the rest of this entry »

J’veux un Mac

Est-ce cet avertissement dans Itunes « vous n’avez plus assez de mémoire pour enregistrer cette chanson, veuillez virer quelques fichiers » ? Enfin, quelque chose d’approchant.

….Picasa qui m’avertit aussi qu’il ne peut plus fonctionner « de manière optimale » avec le peu de mémoire qui reste ?

…..MSN qui marche encore mais dans la version 7.0 seulement ? (Visiblement, c’est la seule compatible avec ma version de Windows).

…..Est-ce le jeune type qui joue le rôle du Mac, tout mignon, tranquille et positif, dans les pubs « Getamac » ?

…..Est-ce que ce sont certains membres de mon entourage, jouant sans scrupule sous mon nez, avec une  aisance insolente, avec leurs joujous, tous dénommés Mactruc ou Ibidule?

Je succombe au lavage de cerveau. Je veux un nouvel ordi, et plus précisément un Mac. Il paraît que des nouveaux vont sortir à la rentrée. On a parlé de juin, puis de juillet, puis de septembre, et maintenant de décembre. En tout cas, malgré sa bravitude, mon vieux coucou a fait son temps. J’attendrai ce qu’il faut pour pouvoir crâner un tout petit peu avec mon nouveau joujou, moi aussi. Enfin, pendant un mois ou deux, s’entend, les choses évoluent vite avec ces doudous là.

En attendant, c’est le système D. J’ai dérivé le fichier de téléchargement par défaut de mon navigateur sur mon tout nouveau disque dur externe, devenu espace de stockage et non de sauvegarde (pour que ça soit une sauvegarde, il m’en faudrait un deuxième). A chaque fois que j’ai besoin d’installer quelque chose sur le disque existant, je fais un peu de ménage avant. Bref, c’est la pénurie.

J’attendrai.

Les Chemins de la Gloire

brillante_weblog_premioOn ne sait jamais par quels chemins de hasard et de destin la vie vous emmène vers la gloire. Moi, par exemple, ce sont mes histoires de poisson rouge.… enfin, mon honnêteté intellectuelle légendaire m’obligerait à dire : "l’enfer permanent vécu chez moi par mes poissons rouges, disparaissant les uns après les autres faute de soins", bref, ce sont mes poissons (donc je rappelle tout de même que je n’ai pas réussi à en éliminer un seul lors de mes dernières vacances) qui m’ont valu d’être repérée par la toute-puissante prêtresse de la blogosphère, Alyssa, pour être distinguée comme "Brillante Weblog Premio 2008" (sic, même si je me demande un peu ce que le premio signifie là dedans).

Seule contrepartie à cette distinction complètement méconnue suprême : désigner à mon tour 7 victimes lauréats qui devront à leur tour passer le flambeau.

Ensuite,

1. Les gagnants “doivent” mettre le logo sur leur blog. 2. Afficher le lien de la personne qui le leur décerne. 3. Désigner 7 autres blogs qui méritent également ce prix. 4. Indiquer les liens de ces blogs sur leur propre blog. 5. Laisser un message sur le blog des primés pour les avertir.

Hé, mais sur le principe, ça ressemblerait à …

Enfin, le mécanisme ressemble à s’y méprendre à…..

Oui, bon, c’est une chaîne. 

Sur le principe, j’aime bien les chaînes, mais surtout quand elles permettent de me donner une idée d’article d’insérer une valeur ajoutée à mon billet . Et celle-ci, il faut le dire, ne colle pas tout à fait à ce critère.

En même temps, il n’y a pas si longtemps, j’ai eu droit à un taggage mémorable des Perles du Chat pour un portrait chinois obsessionnel, bourré de questions indiscrètes, et jusqu’à ce jour, je n’ai pas ébauché l’ombre de ce  geste auguste du doigt du bloggeur se rapprochant d’une touche de son clavier pour y répondre. Donc je me sens un peu morveuse, là, à trouver des prétextes pour ne pas répondre aux chaînes.

Je dois tout d’abord dire que le choix est vraiment difficile, parce que des blogs que je suis assidûment, il n’y en a pas que sept. Donc attention, il va y avoir du favoritisme et du piston pour se distinguer du lot

Ce préambule établi, je refile donc la patate chaude remets donc mes trophées à :

1) Natacha, parce que c’est ma copine et que j’aimerais bien qu’elle relance son blog "créatif" pour de bon, lorsqu’elle reviendra de son voyage au bout du monde et que son emploi du temps de ministre le lui permettra,

2) Les Perles du Chat, pour me faire pardonner par Ralphy d’avoir royalement ignoré son tag. (mais il faut dire pour ma défense qu’il aurait fallu que je réponde à des questions du genre : "si vous étiez Clara Morgane avec votre cerveau actuel?", alors que je n’ai qu’une idée assez floue de qui il s’agit),

3) et 4) Tom et Jerry, parce que quand même, c’est la rentrée, et qu’ils n’ont plus rien ajouté à leur succulent blog depuis le 22 juillet, alors j’aimerais bien un signe qu’ils sont encore en vie (c’est l’été, donc j’ai a priori exclu l’hypothèse d’une hypothermie foudroyante suite à la panne de leur nouvelle chaudière. Ca doit être la faute aux vacances).

5) le Sushi Dépressif, parce que sa manie de précieux son choix littéraire de parler de sa personne à la troisième du singulier donne une classe indéniable aux phrases les plus ordinaires. Le Sushi ne dit pas "L’autre jour, je me suis incrusté chez mon pote Untel", il dit "Récemment, le Sushi fit un pèlerinage auprès d’une personne chère". Je n’invente rien.

6) Mère Indigne, parce qu’elle me fait hurler de rire presque à tous les coups,

7) à 10) : Jennifer et ses copines, parce que le fait qu’elles soient en coblogation leur donnera un gros dilemme : qui des quatre aura le privilège de répondre à cette chaîne, et selon quelles préférences ? Les siennes ou celles issues d’un vote collectif ?

Mission accomplie !

 

Entre deux eaux

TintinCa y est, ma dernière heure est arrivée. J’ai peur. J’étouffe, je vais me noyer. Comment ce type peut-il ne pas voir que je suis au bord du malaise, à quelques minutes de l’asphyxie ? Si ce masque ne réduisait pas de manière insupportable mon champ de vision, je pense que je verrais ma vie défiler devant moi. Au secours ! Mais qu’est-ce qu’il fabrique, à nouer ou dénouer quelque chose sur mon ventre ? Peut-être qu’il me rajoute encore des poids en plomb ? A l’aide !…

Après un baptême aérien, je m’étais fait offrir un baptême sous-marin : ce qui devait être mes premiers pas (enfin, mes premières brasses?) en plongée.

Tout avait plutôt bien commencé. Un bateau d’une dizaine de personnes candidates au baptême, la plupart en dessous de 12 ans, sauf deux personnes : ma cousine Théano et moi, qui en avons le triple  le double  un peu plus. On pouvait presque s’attendre à ce que, pour faire le décompte des présents, le moniteur dise quelque chose comme "Donc, on a bien Kévin, Enzo, Chloé, Hugo, Léa, Lucas, Madame Cinn et Madame Théano?"

J’enfile pour la première fois une combinaison de plongée.

Il y a deux manières de considérer ce vêtement là.

1) soit on admire son côté lisse et aérodynamique, et on songe, émue, que l’on va être semblable à un dauphin, lisse et marine,

2) soit on se dit que ce machin gluant et étroit est une insulte à toutes les femmes de plus de 45 kilos. C’est étroit, ça serre, et c’est très moulant. On a l’impression d’enfiler une méduse, ou un tentacule de poulpe. Heureusement, c’est noir, ce qui, en principe, amincit. Maigre consolation. Il ne manquerait plus qu’il y ait des barres horizontales, tiens ! Que cela soit dit : une combinaison de plongée, ça doit être le vêtement le moins glamour de la terre.

Nous emportons nos palmes (Théano a de si petits pieds qu’elle a failli se faire attribuer des palmes Harry Potter) et surtout les bouteilles d’air comprimé et l’espèce de gros harnais qui sert à le porter, avec tout les accessoires (des trucs aux noms exotiques, comme "détendeur" ou "gilet stabilisateur"). Stabilisateur, mon oeil. En tout cas, c’est très lourd.

Le bateau nous emmène vers une sorte de petite crique où nous allons plonger en eau peu profonde, au bord du rocher. Tout se passe bien jusqu’à ce que je me retrouve dans l’eau, ceinturée de plomb.

Le moniteur me ligote m’attache au gilet évoqué plus haut. C’est lourd.

Les sensations que j’éprouve me décontenancent. Je suis tout de suite essoufflée, je nage en ayant l’impression que je ne maîtrise absolument pas ce gros corps ainsi équipé. Je me sens engoncée dans une carapace qui m’alourdit et que je n’arrive pas à maintenir à la surface. Je parviens à respirer dans l’embout, mais cela me semble encore plus pénible que de respirer à l’air libre. J’ai une sensation de panique que je ne parviens pas à éliminer, directement liée à cette sensation d’étouffer et de ne rien maîtriser.

Bilan : j’ai un peu nagé sous l’eau. Une minute, peut-être, au lieu de vingt. Et j’ai très vite demandé à remonter sur le bateau. Une fois débarrassée, j’ai nagé autour du bateau, retrouvant des "vraies" sensations de nage.

Mais nooon, m’expliquera ma mère plus tard (200 plongées à son actif), l’essentiel est en fait de se laisser aller. pas d’essayer de se maintenir en surface. Ça ira mieux la prochaine fois.

Il faut vraiment une prochaine fois?….