Archive for the ‘Bonheur en petite monnaie’ Category

Sacrifices

Comment vous décrire la liesse, le bien-être qui m’envahissent dès que je pense à mes voisines de bureau ?
Peut-être en vous livrant ce trésor de spiritualité, ce petit échange à la frontière entre la philosophie et la religion, entre Binômette (que vous connaissez dorénavant) et Djeunette (la dernière du quatuor sacré, celle que l’on reconnaît à son mp3 sur les oreilles lorsque nous sommes seules toutes les deux dans le bureau).
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Princess Challenge

C’est une évidence : c’est difficile, avec des lardons en bas âge, d’avoir un peu de temps à soi.

L’autre jour, par exemple, j’étais invitée au mariage de ma cousine Huguette.

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Le règlement, c’est le règlement

La scène : un bureau de Sécurité Sociale, un matin en semaine. Deux ou trois personnes font la « queue », un petit ticket numéroté en main. Read the rest of this entry »

Initials B.B.C.

Qui sait que les bébés Cadum existent encore ?

C’est étonnant comme certaines choses changent et d’autres pas. Attention, séquence nostalgie pour les trenta-, voire quarantenaires.

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Charité bien ordonnée

Vous savez, les gens qui vous demandent des sous dans les transports en commun ? Hé bien, il y en a qui font de la musique, et parfois, c’est même joli à entendre.

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Exclusif ! Une jeune fille sacrifie sa famille pour trouver le Prince Charmant

J’ai observé ces derniers temps chez Laura un certain éveil romantique.

Cela s’est principalement manifesté par des jeux où elle chantonne « Prince, Prince, je t’aime, mon Prince! » en s’adressant soit à personne en particulier, soit à son frère (je préfère ne pas penser à ce qui se passe à l’école, où il y a un tas d’autres garçons).

Ce jour là, elle s’était déguisée en fée : baguette magique et souliers en plastique à talons, un peu grandes pour elle.

Elle s’est avancée vers moi en déclamant à nouveau : « Prince, Prince!« .

« Mais non Laura…. Je ne suis pas un prince, voyons, je suis ta mère ! Disons que je suis… tiens, la reine! »

Elle ma regardée dans les yeux.

Puis elle m’a touchée du bout de sa baguette magique : « ABRACADABRA ! »

Tenter de transformer sa mère, et non plus un crapaud, en Prince Charmant, il fallait y penser, non ? On fait d’une pierre deux coups : trouver l’amour et se débarrasser d’une gêneuse qui vous interdit un tas de trucs.

La mission

J’ai fait quelque chose qui ne me ressemble pas. C’est amusant, cette expression : constater qu’il y a des choses qu’on a tendance à faire ou à ne pas faire, et décider (ou non) de passer outre, parce que les choses qui nous ressemblent ne sont pas forcément les meilleures.

Donc.

Je ne sais pas quel traumatisme d’enfance fait que je n’aime pas que des inconnus entrent chez moi en mon absence, mais c’est comme ça. Oui, même une simple femme de ménage.

Évidemment, c’est ridicule. Des tas de gens ont des femmes de ménage et s’en portent très bien. Il y a même des gens qui échangent leurs maisons pendant les vacances, et personne ne pique les affaires de personne, et personne ne fouille dans les affaires personnelles de personne. Des tas d’inconnus sont dignes de confiance. Oui, mais allez expliquer ça à la Cinn irrationnelle qui croit Raphaël quand il lui raconte une histoire saugrenue sur la baby-sitter.

Avant de repartir en vacances voir mes enfants (cet été, mes enfants sont chez mes parents), j’ai confié ma clé à une voisine que je connais à peine.

Pour le commun des mortels : un acte plus qu’anodin.

Pour moi : un grand saut dans l’inconnu.

Après avoir cogité longtemps, m’être dit que sans ça, mes poissons mourraient peut-être de faim, m’être dit que ce n’était sûrement pas si terrible, m’être dit qu’après tout il était temps que je fasse l’essai, que cela me ferait du bien, que c’était l’occasion de créer des liens entre voisins, qu’il ne se passerait rien de fâcheux, oui, bon, que les chances que quelque chose de fâcheux se passe était minimes, que mes poissons pourraient bien survivre une semaine sans manger (….et je vous passe le reste des cogitations), je me suis donc mise en quête d’un(e) voisin(e) complaisant(e) qui pourrait prendre mes poissons.

A suivre…

Arroseuse

Mes pauvres petites plantes, que j’ai abandonnées en pleine canicule pendant tout un ouikende. Ne vous inquiétez pas, je suis là maintenant, je pense à vous. Tenez, j’attrape le rrros n’arrosoir (houlàlà, il vente beaucoup sur mon balcon, c’est tempête ce soir), je vais le remplir tout plein, et vous allez avoir du glouglou à boire.

Voilà, ça y est, le robinet de la baignoire remplit l’arrosoir. Le niveau monte régulièrement. De l’eau bien fraîche pour mes petites plan-plantes, avec une nappe d’écume blanche. Voilà, l’arrosoir est plein. Tiens, maintenant que le robinet s’est arrêté de gronder, y’a comme un bruit dehors?

Je rejoins le balcon, en traînant mon arrosoir.

Il y a un énorme orage.

Mes plantes sont en train de se faire copieusement inonder.

Je dois vivre dans un Tex Avery.

Mourir pour mon boulot, d’accord…

… mais de mort lente.

L’alarme incendie s’est déclenchée intempestivement vendredi matin.

Ce qui est rigolo, c’est que personne n’a bougé. Personne n’y croyait.

Tout le monde était au téléphone ou en train de plancher sur quelque chose, en tout cas tout paraissait plus urgent que d’échapper à une mort atroce par asphyxie ou brûlé vif.

Le jour où il y aura un vrai incendie, les seules survivantes seront moi et une collègue, seules à nous être dirigées vers les escaliers, sac à main à la main.

Non sans hésitation, parce que ça ne tombe pas sous le sens de s’en tenir à l’idée qu’il faut laisser tomber ses urgences et filer dehors alors que tout le monde reste indifférent, serein et professionnel.

Bon, j’avais quand même sauvegardé mon travail avant. On ne sait jamais, dès fois que le serveur échapperait aux flammes.

Irréfutable

"J’avais environ 7 ans quand ma mère m’a surpris en train d’essayer ses vêtements. Maintenant, c’est elle qui me pique mon maquillage…"

Bousculer un peu les tabous et les préjugés en donnant un argument d’achat aux femmes qui aiment se moquer des hommes un peu douillets. C’est le double pari de cette pub plutôt audacieuse, dont je ne sais pas si elle est diffusée en France.

L’idée est la suivante, d’après ce que j’ai compris : le narrateur est un travesti, qui aime se mettre en beauté et être féminin. Comme tous les hommes, il est très chichiteux et déteste avoir mal. Donc il choisit le rasoir Ph*****ve. Sous entendu : vous, les femmes, qui en avez vu d’autres, qui êtes bâties par la nature de façon à supporter haut la main les douleurs de l’enfantement et qui accessoirement êtes toutes aguerries à l’épilation du maillot à la cire chaude, vous ne sentirez rien.

Imparable, non ?