Rompez!

J’en ai parlé il y a quelques jours : sur Parship, on a la possibilité de mettre fin au contact avec quelqu’un de manière assez radicale. Non seulement on ne le voit plus et il/elle ne vous voit plus, mais en plus les messages que vous avez échangés avec cette personne se trouvent effacés. Pour être plus précis la « victime » de la rupture a la possibilité d’effacer les messages, mais n’est pas obligée de le faire (mais ils disparaîtront alors au bout de 30 jours), alors que l’initiateur de la rupture doit tout de suite assumer son fait : on ne peut pas envoyer un message pareil sans de facto effacer toutes les correspondances avec l’intéressé. Read the rest of this entry »

Châtiment

Gros conflit avec Laura. Elle ne veut pas faire ce que je veux, je ne veux pas faire ce qu’elle veut. C’est alors qu’est venue la menace suprême :

« Si tu continues, je te fais sentir mon doudou!« .

Son doudou, un foulard tout effiloché qu’elle traîne partout. C’est quasiment une menace de mort! A bas la guerre chimique.

Journée noire

« Il y a des baffes qui se perdent dans ce bureau! » a grondé Binômette sans quitter des yeux son écran.

L’ennui, c’est que apparemment personne n’a compris pourquoi.

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Célibataires, éliminez facilement vos concurrents

J’en ai appris de belles sur mon super dragueur de l’autre soir.

Lorsque j’ai réussi à terminer la « conversation » avec lui, j’ai tenté d’échanger quelques mots avec un autre jeune homme, célibataire lui aussi. Pas très bavard, parce qu’il ne parlait pas la langue, mais qui avait l’air d’être le plus posé et le plus sobre de la bande. En plus, il était magnifique.

Nous avons échangé quelques mots en anglais. Et devinez qui a déboulé ? Notre ami Superdragueur, qui a cordialement échangé quelques mots avec mon interlocuteur, dans une langue qu’ils connaissaient tous les deux et que je ne comprenais pas.

J’ai appris bien plus tard qu’en fait c’était quelque chose comme : « Dis donc, tu abuses, tu es en train de draguer ma nana sous mon nez, là, arrête ».

Oui, vous avez bien lu. Ce charmant jeune homme a cherché à éliminer un concurrent en lui faisant croire que lui et moi partagions déjà une idylle. Et ce, en profitant du fait qu’il pouvait communiquer avec son rival sans que je le comprenne, et que le rival en question n’aurait pas forcément les moyens de vérifier l’information, grâce au miracle de la barrière de la langue.

Honneur, valeur et loyauté. Hmmm, décidément, je l’adore, ce garçon. Il a raison : pour séduire, il faut se vendre. Et si on réussit à être le seul produit sur le marché, c’est du tout cuit.

Mais comment diable ai-je réussi à résister à ce grand stratège ?….

Les célibataires sont-elles des femmes faciles ?

« Ma copine, elle est célib! »

Au départ, Crystale m’avait juste proposé de boire un verre avec elle après le travail : Je lui avais proposé d’aller voir Oldelaf et Monsieur. D. pour leur dernier concert (c’était à l’Olympia, c’était samedi, c’était grandiose et inracontable), mais elle n’avait pas pu m’accompagner. D’où une sortie improvisée.

Au final, nous avons rejoint son frère et une poignée d’amis dans un bar que ni elle ni moi ne connaissions. Read the rest of this entry »

Scoop ferroviaire

Quand on dépend d’un train pour se déplacer, c’est agréable que cela marche bien.

Et quand ça ne marche pas bien, c’est aussi agréable de savoir à quelle sauce on va être mangé (combien de retard on risque d’avoir si on est en route vers son travail) et éventuellement, si on est d’une insatiable curiosité, on peut avoir envie de savoir ce qui se passe au juste. En plus, ça peut être lié. Si votre train attend juste qu’un feu passe au vert, cela ne prendra pas le même temps que si un de vos compagnons de voyage a tiré le signal d’alarme ou fait un malaise, voire une tentative d’autolyse. Read the rest of this entry »

Caprices à deux

ll y a des matins comme ça. Juste un petit aperçu du contexte :

Elle s’est levée aux aurores (avant moi). Elle n’a pas voulu manger. Elle a râlé parce qu’elle ne pouvait pas regarder de dessin animé le matin. Puis elle a voulu manger, mais sans vouloir dire quoi. Puis, quand je lui ai proposé de faire l’impasse sur le manger et d’aller s’habiller, elle a protesté parce qu’elle n’avait pas mangé. Elle s’est roulée par terre pour ne pas aller se laver les dents. Elle a boudé pour ne pas se laver les dents. Il a fallu gronder et faire les gros yeux, mais elle s’est lavé les dents. Elle a boudé pour l’habillage. Elle voulait sa robe Winnie l’Ourson, celle à fines bretelles toute légère pour l’été (alors qu’il neigeait). Je lui ai mis un collant, elle a couiné que le collant était trop serré. Elle a boudé pour mettre son pull.

Bref, vers sept heures et demie, je commençais à perdre patience. Ce qui explique que me sont venues aux lèvres des menaces de rétorsion physique :

« Bon, Laura, ça suffit. Encore un caprice, un seul caprice de plus, et tu auras une fessée! »

Elle m’a lancé un regard noir par en dessous, brusquement refroidie mais pas vaincue :

« Oui, mais là, c’est le même caprice que tout à l’heure ».

Cinq mots pour vous décrire physiquement

C’est le défi lancé aux parship boys et parship girls sur leur fiche.  Si vous aviez quelques lignes pour vous décrire physiquement, sachant que vos interlocutrices auront au mieux sous les yeux une photo floutée où l’on voit juste grosso modo si vous montrez votre visage ou si vous avez rusé :

– soit en mettant une image de Mickey à la place,

– soit en mettant une photo de vous, mais de très loin dans un joli paysage,

– ou encore si c’est une photo avec grosses lunettes de soleil où on ne vous voit pas vraiment. (je ne plaisante pas, tout cela sont des choses vues).

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Lorsque le parship boy paraît

Voilà un type de parship boys dont je n’avais pas encore parlé. Celui qui se montre, mais qui ne sait pas écrire.

Vous lui envoyez un petit message, avec des mots dedans et tout. Ou bien il prend contact de cette manière sans que vous lui ayez rien demandé : il montre sa photo (sur Parship, les photos sont floutées, et on les dévoile à qui l’on choisit).

Sa photo. Et rien d’autre. Read the rest of this entry »

Camouflet

Il était une fois un mendiant qui était assis tous les jours devant un immeuble de bureaux.

Un jour, une jeune femme au coeur tendre passa près de lui et vit que malgré le froid et la neige, le mendiant restait mains nues.

N’écoutant que son grand coeur, prise de pitié, elle lui donna ses moufles.
Elle avait froid aux mains maintenant mais elle s’était dit qu’il en avait plus besoin qu’elle.

Les jours suivants, en passant devant lui, elle s’aperçut qu’il ne les mettait pas et continuait à apitoyer les passants de ses mains nues bleuies de froid.  Il évitait son regard.

Et voilà comment Djeunette ne fera peut-être plus jamais confiance à un mendiant…