Journée noire

« Il y a des baffes qui se perdent dans ce bureau! » a grondé Binômette sans quitter des yeux son écran.

L’ennui, c’est que apparemment personne n’a compris pourquoi.

Psyko a bien posé la question (« Mais de quoi tu parles au juste? » ). C’était étonnant d’ailleurs, car si Binômette a une partenaire d’apartés et de messages privés, c’est bien Psyko.

Je vous laisse imaginer l’ambiance après (et même avant) cette réflexion. Un peu d’agressivité et de désir de violence exprimés sourdement, mais pas totalement assumés, ça met tout de suite une ambiance enjouée autour de soi.

Un peu plus tard, je lui ai demandé ce qu’elle avait. Elle m’a répondu qu’elle avait mal à la tête, qu’elle était sensible au bruit, qu’elle était de très mauvais poil. Et que elle-même ne pouvait pas se supporter comme ça.

Même au plus noir d’une crise, on peut toujours trouver un petit point commun.

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