Archive for juin 14th, 2007

Moi et mes cams chaudes

Etant une femme gourmande et qui a atteint une certaine maturité, j’aime beaucoup les cams, très chaudes de préférence.

Je dispose de tout le matériel nécessaire pour la partager avec autant de personnes sympathiques que je souhaite. Bien des commerces spécialisés (dont je peux fournir l’adresse aux personnes intéressées) mais aussi la plupart des commerces généralistes, sont à même de vous le proposer, si vous savez où chercher.

Je ne comprends pas que les hommes soient aussi peu friands de cam’. Habituellement, ce sont les femmes, le plus souvent une femme mûre, qui en apprécient la saveur. J’ai la chance de m’y être initiée, presque par hasard, à peine sortie de l’adolescence. Et, il faut l’avouer, je rêve qu’un(e) inconnu(e) brise la glace et propose de m’en offrir une pour faire connaissance en toute amitié.

L’excitation de cette attente pleine de promesses pendant ces étapes préliminaires où la température monte inexorablement, puis cette brûlure entre mes doigts, le plaisir de faire durer cette amertume teintée de douceur me régalent. Commage qu’il soit si difficile de trouver un homme (surtout un homme encore jeune) qui apprécierait de partager une cam bien faite. Encore une fois, c’est avec de charmantes amies, parfois avec mes propres soeurs, que je partage le plus souvent ces moments.

Personnellement, je les trouve agréables à presque toutes les heures de la journée, sauf peut-être le matin où mes préférences vont à des variantes plus adaptées à un réveil en douceur. Les cams constituent une pause délicieuse et délassante au cours d’une journée de travail et une excellente manière de décompresser en entamant la soirée.

Evidemment, les cams sont à utiliser avec prudence et modération par les femmes enceintes.

En connaît-on seulement les bienfaits ? Antispasmodique, lutte contre les problèmes de menstruations, son action au niveau du système nerveux a même été comparée au Valium ou au Prozac. Elle stimule le système immunitaire, soulage les ulcères d’estomac. On soupçonne même qu’elle soulagerait les douleurs arthritiques.

Il faut cependant certaines précautions au néophyte avant de se lancer. Une cam(omille) trop chaude, ça peut brûler la langue. Et on peut s’étrangler en l’avalant trop vite.

Mais sinon, c’est délicieux.

Le Destin en marche pour un doudou

A votre avis, quelles sont les probabilités de retrouver un jouet perdu dans les conditions suivantes :

– le renne en peluche (car c’en est un, on ne rit pas) est attaché au doudou d’un enfant de trois ans et demi (le doudou en question étant un infâme chiffon qui a été un T shirt dans une vie antérieure) et tombe dans la rue.

– Dans les minutes qui suivent, une passante aperçoit le renne et a l’idée de le confier au commerçant le plus proche, chez qui l’enfant n’a pas mis les pieds !

– A peu près au même moment, l’enfant se rend compte de l’absence du renne en peluche (on ne rit pas, j’ai dit!) et se met à pleurnicher.

Maintenant, lisez la suite.

– La maman (moi) a entrepris de refaire le chemin fait jusqu’ici en sens inverse.

– Arrivée au coin de la rue suivante, elle a balayé des yeux le trottoir qui se trouvait devant elle, et a demandé à la première passante venue si elle n’avait pas vu un renne en peluche (le genre de questions qu’on vous pose tous les jours).

– La passante a répondu : "Oh, oui, je l’ai déposé chez le coiffeur, là bas".

La suite, vous la devinez. Deux minutes  plus tard, Raphaël était à nouveau en possession de son renne. Quelle était la probabilité que je demande de l’aide justement à la bonne samaritaine qui avait mis le renne à l’abri ? Que ce soit justement elle que je croise en haut de la rue ? Jamais je n’aurais eu l’idée d’entrer chez ce commerçant pour récupérer le jouet!

Les anges gardiens nous donnent parfois des coups de pouces pour de ces futilités… à moins que le renne en peluche soit promis à de plus hautes destinées et que ce hasard ne soit que l’expression d’un Destin en marche ?