Archive for août, 2007

Photo dédicace

Les voleurs d’image sont partout.

Cette fois-ci, c’était dans le train. Seule du carré de quatre places assises, je rentre d’une soirée agréable en l’honneur de l’anniversaire d’une jolie lionne. Comme j’ai mon Ipod sur les oreilles, ma perception de ce qui m’entoure est un peu… assourdie, et la compréhension de ce qui m’entoure, ralentie.

C’était un groupe de cinq ou six touristes asiatiques des deux sexes. L’un d’eux, un petit monsieur, la soixantaine bien sonnée, avise la place qui est à côté de moi. Il a l’air très réjoui. J’ai l’impression étrange qu’il veut être assis à côté de moi, et pas seulement être assis. Je repousse cette impression absurde. Il s’assied.

Et là, surprise ! Une femme plus jeune du groupe pointe vers nous deux l’objectif d’un appreil photo. Un peu gênée, je m’écarte légèrement (il me vient même furtivement à l’esprit de proposer de prendre moi-même une photo d’eux sur leur appareil). Mais l’ombre du doute parano qui a commencé à m’envahir est confirmée :

" On peut prendre une photo avec vous ?" " Pourquoi faire ?!" est ma première réaction – interloquée et à chaud ! Mais trop tard. L’image est visiblement déjà dans la boîte.

J’aurais sûrement joué le jeu avec plaisir si on m’avait donné la raison de ce petit jeu ("vous ressemblez tellement à Bernadette Chirac/Paris Hilton, je veux faire une surprise à ma femme" ?), mais là, me mettre devant le fait accompli d’une photo où je devais figurer sans savoir pourquoi, c’était incompréhensible et donc embarrassant.

Et très incorrect aussi, non ?

Du coup, je devais avoir une tête de dix pieds de long sur la photo. Tant pis, ce n’est pas encore aujourd’hui que je deviendrai une star en Asie.

Jouer la fille de… l’eau

Et si je vous disais que mon poisson rouge s’est échappé ?

Plus exactement, le plus petit des poissons rouges de mes enfants.

Il a tout simplement profité du moment où je m’apprétais à nettoyer le bocal, maintenant mes deux protégés dans un lavabo plein d’eau fraîche. Très plein d’eau fraîche. Au point d’atteindre le trop-plein. J’ai vu le petit poisson se courber, et hop ! il a disparu, accompagnant le petit filet d’eau qui se déversait vers l’inconnu.

Stupéfaite, j’étais.

Il ne m’a fallu qu’un instant pour décider de démonter le siphon, au cas où le poisson aurait été coincé dedans (comment supporter cette idée?). Dégager fébrilement le placard. Préparer une cuvette. Dévisser. Une vie était en jeu, parbleu!…. mais peine perdue, point de poisson.

Donc, jusqu’à preuve du contraire, il mène, à l’heure qu’il est, une vie de liberté dans les égoûts de ma ville.

Vous croyez qu’il va survivre ?

(Nota : penser à racheter un identique avant le retour de vacances des enfants).

Quand ça veut pas…

– Bon, je t’invite… – ça mouline… – Tu me vois, là ? – Non ! – Mais pourquoi t’as refusé mon invitation ? – Je n’ai pas refusé, c’est Emèsène qui plante ! Bon, je t’invite. – Je te réinvite. – Saperlotte, du coup ça plante, on ne peut pas lancer plusieurs invits en même temps. – Ah, ça y est, je te vois. Tu me vois ? – Non.

Plus tard :

– Ah, je comprends, c’est parce que j’ai un M**, ce n’est pas compatible avec Emèsène sur P*. .. euh… tu n’aurais pas Yaouh par hasard ? Ca devrait marcher avec Yaouh. – Euh… je vais voir, il me semble que j’avais une adresse ?!…

Beaucoup plus tard :

– Mon mot de passe ! Saperlipopette, j’ai oublié mon mot de passe Yaouh… Damnède.

Encore plus tard :

– Bon, ça y est, j’ai récupéré mon mot de passe, je t’ai ajouté… mais je ne te vois pas connecté, c’est normal ? – Attends, j’arrive. – Ah, ça y est, je te vois connecté. Je fais comment, là ? – Bon, j’affiche ma webcam. – Ah, voilà, j’ai vu une fenêtre s’ouvrir ? C’est toi là ? Je te vois. Et pour moi, ça se passe où ?

Pus tard :

-Aaahhh oui, c’est ça, il suffisait d’aller chercher l’option d’affichage de webcam dans la fenêtre de dialogue. Il fallait y penser. Je clique. Cristi, où est passée la tienne ?… Ah, ça y est, je me vois aussi. – Tu m’entends ? – Le son est très haché, je t’entends d’assez loin. Pas grave, il reste les fenêtres de chat. Argh ! Les fenêtres ont encore disparu. Je les restaure… voilààà… Mais ça grouille de fenêtres sur cet écran, c’est pas pratique du tout ! Dès que je clique ailleurs, tout disparaît et il faut que je ramène chaque fenêtre une à une pour continuer à discuter ! Sapristi !"

(quelques drag and drop plus tard)

– J’abandonne ! On ne pourrait pas passer au téléphone ?

Plus tard :

(numéro composé) ….. (mip, mip !): pas de réseau.

Un éteignage-rallumage du portable plus tard :

(numéro composé) ….. (mip, mip !) : refus catégorique du téléphone d’aller plus loin. (in petto : Promis juré, demain j’achète un autre téléphone et je ****** cette daube de ***** à la benne).

Au bout de dix ou vingt "mip,mip!" :

drrriiiing ! driiiiinnng ! (alleluia!)

– Allô ? Allô, tu m’entends?……. Tu ne m’entends pas ?… Bon, je raccroche et je rappelle.

Beaucoup plus tard :

Driiiing ! Driiiing ! -Allô ?…………… (mip, mip !) (grrrrrrrrrrr!)

Encore plus tard :

– Allô ? Ah, tu m’entends ? Ca marche !! Super !!! ça marche !!! Bon, alors, comment ça va ?… Allô ?…..  (mip, mip!)

Quelques instants plus tard :

clic, clic clic… (mip, mip!)

Un peu plus tard :

– Allô ? Ca marche ? Oui ? Comment ça, tu tombais sur mon répondeur à chaque fois que tu appelais ?… Bon, en tout cas, là, ça a l’air de fonctionner. (blablablablabla…)

5 minutes plus tard (par SMS) :

"Bon, on se rappellera à un moment où on est sûrs que ça marche, sinon c’est juste frustrant". " Mais je ne vois pas ce que tu veux dire ! On est restés quasiment 2 minutes 30 en communication, on a explosé notre record!" "Yesssssssssssss !"

Silicone bébé

Avertissement : le contenu de ce billet est susceptible de troubler la sensibilité de certains.

Pardon d’avance donc aux nullipares (que, à moins d’avoir des projets familiaux imminents, seront aussi intéressés par ce billet qu’un cul-de jatte par le passionnant débat "randonnée : faut-il marcher avec un bâton, deux, ou pas du tout ?") et aux conseillers de tous poil ayant une dent contre l’allaitement long, puisqu’il faut l’appeler par son nom. Je risque de vous ennuyer mortellement, revenez donc pour le prochain billet.

Je reviendrai peut-être un jour sur le pourquoi (pour moi) et le comment (le côté pratique) de l’alllaitement au long cours. Toujours est-il qu’après avoir allaité, co-allaité, et même fait des dons de lait à un lactarium, je reste sur mon projet d’allaiter Laura jusqu’à ses deux ans (mais non… pas exclusivement… elle mange des tas d’autres choses, comme tout le monde!).

Ce projet là risque d’être fâcheusement compromis par le fait que je viens d’être séparée de Laura pour les vacances, sans savoir si je vais la revoir avant la rentrée. Car en un mot, le seul impératif pour poursuivre la lactation, c’est… de poursuivre les tétées. Oui, mais me direz-vous, comment poursuivre les tétées s’il n’y a pas de bébé ?

Mais est-il acceptable qu’un détail aussi accessoire que l’absence de bébé, vienne contrecarrer mes projets ?  (Oui, je sais, je peux être assez têtue parfois).

J’ai donc ressorti mon vieil ami le tire-lait. Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est une petite pompe qui permet d’imiter plus ou moins fidèlement la succion du bébé afin de simuler une tétée. Seulement, voilà, ce n’est pas si simple… car ça a beau ressembler, ça n’a pas la même efficacité que l’original.

La première fois, il m’a fallu une bonne vingtaine de minutes pour amorcer le processus. Pomper, sans que rien ne vienne, encore et encore, le temps que le corps reconnaisse le bébé silicone et réagisse en conséquence. Dix ou quinze minutes plus tard, j’avais "prélevé" 60 mL. Si je compare avec les premiers mois, avec son bon 180 mL, plusieurs fois par jour, c’est peu. (Hé oui.. un des avantages -si on veut- de ce bidule, c’est qu’on peut mesurer, compter, statistiquer, voire psychoter, pour peu qu’on soit une maman débutante pas sûre d’elle).

Ca ne fait rien. Je tente le pari. Une fois par jour. Trois semaines.

On verra bien si ça marche.

Des souris et des décapodes

Elle était recroquevillée sur elle-même, toute seule sur l’immense table. Elle devait être complètement engourdie par le froid et ne bougeait plus. Seuls ses yeux tressaillaient par moments, lorsque l’enfant jouait à lui passer la main devant les yeux ("Regarde ! Il me suit!"). Elle ne réagissait pas non plus lorsqu’on touchait sa carapace glacée, ses pinces et ses pattes restaient repliées sous son ventre, elle qui avait dû être si agile autrefois, quand elle vivait dans l’eau. Cette pauvre dame crabe avait-elle conscience qu’elle était dans un très, très gros pétrin ?

Selon Natacha, les souris peuvent subir un certain nombre de choses douloureuses ou cruelles dans le cadre d’un laboratoire de biologie. Mais rien " qui ne soit pas justifié par un bienfait potentiel beaucoup plus grand pour les humains (sinon c’est interdit)".

Evidemment, c’est assez réconfortant s’agissant d’une expérience de biologie. Mais en matière culinaire ? Tout ce qui vient de la mer est particulièrement mal loti en la matière. Ils sont physiquement très différents de nous, et en plus, ils sont muets. Donc non seulement on s’identifie moins facilement à eux, mais on peut les attraper avec un crochet qui leur écorche la mâchoire, les couper en deux vivants ou les plonger dans l’eau bouillante, sans les entendre crier, ni gémir, ni pleurer.

Quand on plonge quelqu’un dans l’eau bouillante, a t’il atrocement mal ou perd-il conscience immédiatement? Et quand le quelqu’un est un animal à carapace, commence t’il à souffrir uniquement lorsque sa propre carapace commence à le brûler, échauffée peu à peu par l’eau chaude, en commençant par les pattes, là où la carapace est plus fine et la chair certainement très innervée?

Quelques heures plus tard, quand le crabe s’est retrouvé faire partie d’un magnifique (et succulent) plateau de fruits de mer, …je n’ai pas eu envie d’en manger.

Voisin, voisine

Il était une fois, au millénaire dernier, un prince charmant qui était parti voir le monde pendant un an (on appelait ça le service militaire).

Sur le chemin du retour, en traversant le royaume voisin, il rencontra une bergère dont il tomba rapidement amoureux. Mais le devoir l’appelait dans son royaume. Il rentra donc chez lui, en promettant de venir voir souvent la bergère.

Heureusement, il suffisait d’un saut de TGV pour arriver chez elle. Pendant quelques mois, ils passèrent presque tous leurs week-ends ensemble, tantôt dans l’un des royaumes, tantôt dans l’autre. Comme ils aimaient bien écrire tous les deux, ils s’écrivaient assez souvent. Il finit même par l’aider à installer Internet chez elle pour passer au mail.

C’était très mignon et un peu triste aussi. Les semaines étaient bien longues l’un sans l’autre, et entre le moment où le prince descendait du blanc destrier TGV (il se mettait près de la locomotive, pour aller plus vite) et le moment où, le dimanche soir, le train s’éloignait au loin avec le prince à son bord, il ne semblait y avoir qu’un éclair, quelques moments précieux passés trop vite.

Il faut dire que cette godiche de bergère avait accepté de garder un troupeau de mouton pendant une partie de son week-end, alors ça n’arrangeait pas les choses. Il y eut rapidement de la démission dans l’air de ce côté là.

Au bout de six mois, la bergère mit toutes ses affaires dans une camionnette de location et tous les deux s’installèrent dans un joli petit château au bord d’un lac.

Ils vécurent heureux pendant quelques mois et n’eurent aucun enfant. Et puis le prince décida que finalement, il avait peur de s’engager trop vite et que la bergère ne lui plaisait finalement pas tant que ça. On en resta là et la bergère rentra dans son royaume. Mais c’est une autre histoire.

A cet époque là, personne n’avait d’attache. Il n’y avait pas de petits princes et princesses en bas âges, pas de prince consort à ménager, et même pas de poste où on se serait suffisamment investi pour que s’en détacher pose un véritable problème.

Mais aujourd’hui ? Certes, la bergère a quelques années de plus, et gérerait sans doute mieux aujourd’hui les périodes « sans ». Mais serait-il bien sage d’engager le même type de relation à distance ? Qui dit garde partagée ou alternée dit très peu de longueur de laisse, très peu de liberté géographique. On n’est plus seule à peser dans son choix de vie.

Ah oui, ce serait nettement plus facile de fréquenter un voisin, un qu’on pourrait emmener au cinéma avant de rentrer chacun chez soi (ou pas) d’un coup de métro. Sinon, bonjour le jonglage entre deux emplois du temps compliqués, et bonjour les explosages de forfait de portable tous les mois. SMS compris. C’est pas une vie, ça.

Et pourtant un jour, un début d’histoire pointe le nez… et on ne ferme pas la porte.

Relique rouge

Que faites-vous de la petite bande rouge qui entoure certains livres neufs ?

Vous savez, cette petite bandelette lâchement calée autour de la couverture, prête à tomber à tout moment si vous ouvrez le bouquin, et qui vous informe au choix :

  • que l’ouvrage s’est vu décerner le prix Goncourt, Fémina, ou le Grand Prix de la presse charcutière 1997,
  • qu’il y a déjà tout plein d’exemplaires vendus,
  • que des gens très bien se sont exprimés en termes élogieux sur l’ouvrage,
  • parfois pour vous indiquer en plus grosses lettres le nom de l’auteur, des fois que vous ne seriez pas arrivé à le lire sur la couverture,
  • pour vous spoiler quelques mot de l’intrigue pour vous donner l’eau à la bouche,
  • ou pour vous signaler que l’auteur est déjà celui qui a commis un autre livre très très connu : comme ça, ça vous donne envie de lire celui-ci si vous connaissez le premier ;
  • plus subtil : sur un livre à succès qui va marcher de toute façon, on vous indique que l’auteur est le même que celui d’un autre premier bouquin, paru avant mais qui n’a pas eu le même succès (exemple : "Le Seigneur des Anneaux ! Par l’auteur de Songs for the Philologists"! ou "Jane Eyre!, par l’auteur de The Professor"!)

On est bien d’accord. La petite bandelette de papier rouge sert à vendre le livre. Ou d’autres.

Qu’en faire une fois cette fonction remplie?

La jeter ? Malheureux !!!! Dans la famille où a été élevée Cinn, les livres, tous les livres, et rien que les livres, font l’objet d’une protection quasi-mystique contre le jetage à la benne On peut jeter des magazines ou des journaux à la pelle, mais le plus modeste roman de gare, le plus humble polar, le plus obsolète des livres de collège, doivent être conservés ad vitam eternam, même dans une caisse au fond d’un grenier. Même si on ne les relit jamais. On peut, à l’extrême rigueur, en faire don aux oeuvres, mais on ne le jette jamais. Les oubliettes, oui, la boîte à ordure, onques. Et si j’approche une bandelette rouge d’une poubelle, j’ai l’impression de commettre un sacrilège. Car elle fait partie du livre. C’est un "livre par destination".

La garder pieusement autour du livre pendant la lecture ? Certes, vous maintenez l’intégrité de la présentation de l’ouvrage, mais vous passez votre temps à rattraper les languettes qui tombent. C’est très agaçant.

La plier en deux et s’en servir comme marque-page ? J’ai cru que c’était une bonne idée mais en fait ce n’est pas pratique non plus. Un marque-page de qualité, c’est rigide et pratique à déplacer. La bandelette rouge, elle fout le camp et se déplie en permanence.

La laisser à la maison, sur une étagère, pour qu’elle puisse chauffer la place pour le livre lorsqu’il sera terminé et rejoindre celui qu’elle n’aurait jamais dû quitter?… Mais cela nécessite toute une organisation, est-ce bien pour moi ?…

Voilà pourquoi la plupart des livres de ma bibliothèque qui arboraient une bande rouge à l’achat, la portent encore aujourd’hui.

Hier, j’ai réussi à en jeter une. C’est un progrès, je pense.

Contre mon coeur

Trempé de ma sueur, il est collé contre ma poitrine, juste sous mes seins, serré autour de moi comme s’il ne voulait jamais se détacher. Il m’enserre le poignet. Je l’entraîne dans des envols échevelés, tandis qu’inlassablement, il me parle de moi.

Vous l’aurez certainement compris : mon dernier cadeau d’anniversaire était un cardiofréquencemètre, un petit dispositif composé d’un bandeau qui se porte autour de la poitrine et d’une sorte de montre qui vous indique, entre autres, votre fréquence cardiaque.

Je ne me suis pas encore plongée dans les détails du mode d’emploi mais c’est très sophistiqué : il peut m’indiquer la durée de ma séance de sport, le temps passé dans ma "zone cible" de fréquence cardiaque, la fréquence cardiaque maximale que j’ai atteinte et le nombre de calories brûlées.

Le petit canaillou peut même faire sonner une alarme pour me rappeler de faire du sport au moins tous les trois jours.

C’est très narcissique quand même comme gadget. Pouvoir d’un coup d’oeil vérifier le fonctionnement d’un organe qui n’a jusqu’ici donné aucun signe de mauvais fonctionnement, juste pour le plaisir, ça a un côté égocentrique et assez ludique.

Je sais déjà que ma fréquence cardiaque au repos (allongée) tourne autour de 54-55. A l’heure où je vous écris, j’ai atteint les 87 battements par minute (et pourtant je suis juste assise).  Un jogging matinal (mais cela fait un moment que je n’en avais plus fait) me porte autour de 162-163 battements, et jusqu’à 173 pendant un petit sprint.

Que de calculs passionnants en perspective ! Combien de battements en marchant ? Et en marchant avec Raphaël sur mes épaules et en poussant une poussette ? En plein cours de bodi attack ? En faisant le ménage ? En se livrant à d’autres activités (mais certaines nécessiteront peut-être d’ôter le bandeau, zuuut!!) ?

Quelles sont mes fréquences cardiaques cibles précises, personnelles, uniques, particulières, individuelles ? Je veux dire, le tableau qui prétend que mon organe cardiaque peut monter jusqu’à 184 battements par minute en fonction de mon âge ne tient forcément pas compte de ma physiologie perso. Il faudra faire de savants calculs autour de ma petite personne pour déterminer tout ça.

Et en plus, ça m’aidera à "gérer" mes séances de gym et à surveiller mes progrès.

Que c’est bon de penser à soi ! Merci, généreux fêteurs d’anniversaire.