Archive for décembre, 2009

Douche froide

En temps de crise, les mauvaises nouvelles ne sont pas seulement brutales. Elles se suivent sans se ressembler.

C’est un collègue qui envoie à tout le monde un e-mail pour dire qu’il s’en va ce soir. Oui, il a une pensée pour toutes ces années passées en notre compagnie. Il souhaite à tout le monde une bonne continuation. A leurs amis, ils écrivent un deuxième mail où ils disent qu’ils ont appris ça aujourd’hui, qu’ils sont consternés et qu’on va « quand même » fêter ça autour d’un pot ce soir. Read the rest of this entry »

Fausses confidences

En temps de crise, une mauvaise nouvelle peut être brutale.

Ca s’est passé comme ça, au détour d’une conversation avec notre comptable, Paciolia. Read the rest of this entry »

Esprit de Noël, es-tu là ?

Binômette : « Ah, tout de même, un paquet de chocolats… Il est joli, hein ?. … »

(Djeunette sourit en montrant le paquet qu’elle a reçu, une sorte de petit vase blanc où sont plantés comme un bouquet de fleurs de grands morceaux de tablettes de chocolat : noir, au lait, aux noisettes… )

Binômette : « …Au moins, il y en a qui sont généreux : dans l’autre bureau, ils ont eu des dizaines de boîtes de chocolat, des dizaines. (une pause pour juger de son petit effet), ici, pas du tout… ce sont des radins.  Ce qui est bien avec Noël, c’est l’esprit de partage, les valeurs chrétiennes. C’est ça, Noël. C’est important. C’est l’esprit de Noël, la générosité, le partage ».

Pas de réaction.Comment, le message n’arrive pas à passer ? Soyons plus précise, mais agissons finement en ayant l’air de plaisanter :

Binômette : « Tu vois, il y a des gens, à Noël, ils sont égoïstes, ils ne partagent pas. Ils ne partagent pas leur chocolat. C’est incroyable. »

…(Raté : Djeunette, sans rien dire, ne se départit pas de son petit bouquet de chocolats et le glisse dans son sac)

Binômette : « Non, sans rire, tu n’en donnes pas,  là, je ne plaisante plus, c’est de l’égoïsme, voilà ce que c’est, c’est ça que tu appelles l’esprit de Noël, et bien bravo, tu me déçois, c’est de l’égoïsme. »

Et elle est sortie fumer une cigarette, pas contente du tout.

Djeunett, qui avait héroïquement résisté à la pression, n’était pas restée tout à fait insensible : c’est à ce moment qu’elle s’est crue obligée de m’expliquer qu’elle n’était jamais la dernière à partager gâteaux ou bonbons (ce qui est entièrement vrai) et que celui-ci, elle voulait l’emmener chez elle pour le manger en famille. En plus, sa présentation le rendait difficile à partager, bien plus qu’un banal coffret de pralines.

Que ne ferait-on pour un peu de bon chocolat.

L’anti-dragueur à la noix (2)

Henri avait-il oui ou non un côté coquin ? Lorsqu’on est un garçon sérieux et un gentleman honorable, on a beau discuter de tout et de rien avec une femme sur Parship, il faut un jour passer aux choses sérieuses.

Déjà, il m’a très vite posé LA question, celle à laquelle on pense en premier quand on rencontre quelqu’un de nouveau. Osé, indiscret, mais après tout, il faut un moment où l’on brise la glace et où l’on se pose les vraies questions sur quelqu’un : Read the rest of this entry »

L’anti-dragueur à la noix (1)

Sur Parship, les hommes sont plus respectueux qu’ailleurs. On prend contact en se vouvoyant, et tout le monde, moi comprise, est un peu plus guindé qu’à l’habitude. Non, ici, l’anonymat ne fait pas ressortir la médiocrité et l’irrespect. C’est on ne peut plus appréciable.

Il y a même des oiseaux que l’on ne rencontrerait jamais sur Meatix. En fait, je me demande bien où on peut les rencontrer. Read the rest of this entry »

Les spammeurs à la noix

Sur Parship, les hommes sont bien plus corrects qu’ailleurs, en général. C’est d’ailleurs cela qui m’avait fait y revenir aussi facilement.

Les spammeurs y sont un peu plus fins aussi. Read the rest of this entry »

Come back

Et bien voilà, je me suis réinscrite sur Parship.

Ca fait un choc, au début, de retomber d’un coup d’une relation à la jungle des sites de rencontres. Certes, certes, sur Parship je n’ai pas ce malaise que je me souviens avoir ressenti avec Meatix, celui d »avoir l’impression d’être au coeur d’un système où l’on est une marchandise et où les relations sont laides, où les comportements sont un peu glauques, où des gens ordinaires, par le miracle de l’anonymat, deviennent franchement minables. Mais là aussi, les profils semblent un peu creux, un peu bateau, vite répétitifs (ah, le nombre de personnes qui détestent le mensonge et l’hypocrisie, tout en enjolivant leur profil comme un CV!), quand on sort tout juste de quelque chose de bien plus vrai.

Oui, mais Parship, c’est là que Grandbrun m’avait trouvée et réciproquement, il doit bien y avoir quelque chose à creuser….

Fin d’une histoire

Il y a des histoires d’amour qui se terminent d’une trahison, d’une amertume, ou d’une usure trop longue, qui ternissent le souvenir de ce qu’on a vécu.

Là, c’est une histoire qui se termine avec une estime et une affection fortes et mutuelles (je crois), sur le constat difficile que l’on s’entend bien mais que nos rêves se sont mis à trop diverger (moi : construire quelque chose, lui : ne rien construire de plus)  pour qu’on puisse être vraiment épanouis ensemble.

Pas facile de se demander encore malgré soi si l’autre ne pourrait pas changer de rêve : mais même après avoir bien réfléchi, je sais que je veux tenter de poursuivre le mien, alors je suis bien obligée de respecter le sien ! Pas facile non plus de se dire que peut-être cela viendra tout de même pour lui aussi mais avec une autre et qui sait, peut-être dans pas si longtemps (Non Cinn. Les amis et mes amis, et tout ça. Donc on est raisonnable et on ne la déteste pas d’avance.)

Perdre du temps ? Non, je n’ai pas perdu de temps, des moments comme ça ne sont pas du temps perdu. C’était vraiment un beau chemin parcouru ensemble. Merci.

Où Cinn fait une bonne action tout en se débarrassant de Binômette pendant trois jours

Vendredi, après le déjeuner, Binômette s’est mise à me parler gentiment : « Heu, Cinn?…« .

Immédiatement, je me suis méfiée. Quand Binômette me parle gentiment, c’est qu’il y a un piège, elle veut me refiler quelque chose qu’elle n’a pas envie de faire (souvenez-vous, nous sommes une équipe sacrée et solidaire, donc chacune est prête à prendre le relais de l’autre en cas de souci, enfin, surtout moi).

Read the rest of this entry »

Trop fun

Les conventions sociales, ça commence très tôt. Raphaël et Laura ont tous les deux été déjà invités à des goûters d’anniversaires ; Ce week-end, nous fêtions celui de Raphaël.

Les goûters d’anniversaire, c’est toujours assez éprouvant : cinq, six ou sept gamins surexcités à distraire tout en s’assurant que rien de fâcheux ne se passe, c’est formidable, mais c’est du boulot. Mais cette année, Raphaël m’inquiète. Read the rest of this entry »