D’art et d’effluves

Ce week-end, momentanément sans enfant, j’ai rendu une visite au petit cinéma de ma ville. C’est une petite salle, à deux pas de mon sweet home, pas très chère, et on peut y voir des films assez récents.

Oui, oui, j’y suis allée seule (Lex n’a pas voulu me croire… ), mais en me changeant et on me pomponnant quand même. D’ailleurs, tout le monde est sur son trente et un dans cette salle-là.

Donc j’arrive, laisse le jeune homme déchirer le ticket que je viens d’acheter, m’installe, regarde les bandes annonces…

…et là, une odeur incongrue, mi munster, mi moisi, vient me chatouiller les narines.

Quelqu’un mangerait-il un morceau de camembert bien fait dans le cinéma? Dans ma ville si correcte et bien-pensante ?

Je regarde à gauche : rien à signaler.

Je regarde à droite…:

Une de mes voisines de derrière vient de se déchausser et de poser son pied nu entre deux sièges. Et moi, j’en sens les relents à trois sièges d’intervalle. Berk !

C’est la deuxième fois que cela m’arrive. La première fois, j’étais à un seul siège des orteils surélévés et à l’odeur s’ajoutait la sensation un peu gênante de voir un truc bizarre au coin de mon champ de vision.

Je conçois que ça doit être agréable et excellent pour la circulation de se délasser ainsi les pieds… mais mince alors, vous trouvez ça correct, vous ?

4 Comments

  1. En Pleine Poire Says:

    Pourquoi….

    Ne t’es-tu pas retourné en lui demandant si qq1 mangeait un camembert ? Manière déguisée de lui demander de ranger ses pieds

  2. Cinn Says:

    En Pleine Poire > Méthode tout en subtilité, délicatesse et diplomatie, en effet ! 😀

  3. En Pleine Poire Says:

    C’est tout à fait moi ça…

    ou pas

  4. Cinn Says:

    Au moins, ça aurait eu de bonnes chances d’être efficace si je l’avais dit suffisamment fort!

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