Archive for mai 30th, 2007

Comment faire fortune grâce à votre héritier

Lui :(à côté du distributeur de vignettes de la Poste) : Mamannn ! Mamannn ! Viens voir l’appareil !

Moi : Je ne peux pas mon chéri, je fais la queue.

Lui : Y’a des sous dans la machine !

Moi : Heuu ? Alors, prends-les !… Montre-moi ?….OOOOOh ! Tu as trouvé trois centimes ! C’est très bien… Tu vas les garder ? Qu’est-ce que tu vas acheter ?

Lui : Tiens, c’est pour toi. C’est pour que tu aies plus de sous.

Je suis très touchée. Lui, au moins, il me comprend.

Violation d’intimité

Paquette a raconté avoir été filmée insciemment pendant un rapport sexuel (une mineure filmée par un policier… no comment!). Ailleurs, on met en ligne des vidéos "prises à l’insu" des personnes qui y figurent, ou du moins présentées comme telles.

Voilà qui me paraît profondément malsain.

Que qui qui aime se montrer fasse le bonheur de qui aime regarder, il me semble que personne ne fait rien de mal (du moins si le consentement est clair et éclairé de part et d’autre). Ceux-là ont mon entière bénédiction pour se faire plaisir.

En l’occurrence, je ne suis pas certaine que Paquette aurait dit non à son partenaire s’il lui avait demandé son avis pour la filmer. Oui, mais voilà, il ne lui a pas demandé son avis, voilà la différence immense.

S’approprier les images d’autrui, encore plus dans un moment d’intimité (ou du moins de rapport sexuel… tous les rapports sexuels ne sont pas amoureux mais on ne va pas chipoter…), sans son accord, je trouve cela glauque et choquant.. à plus forte raison si c’est pour diffuser ensuite ces images.

Je suis maladivement sensible sur tout ce qui tend à violer l’intimité de quelqu’un.  Je crois que je n’ai jamais complètement pardonné à l’ex petit copain qui a tenté de lire mon journal intime il y a plus de dix ans, c’est tout dire ! De ce côté là, Lex était d’une discrétion parfaite, admirable. Avec une logique imparable : celui qui fouille ne doit s’en prendre qu’à lui même s’il trouve quelque chose qui lui déplaît.

J’avais commis l’erreur d’accepter une fois que des images d’un moment câlin soient conservées par quelqu’un.  En souvenir. Il s’agissait d’images extrêmement soft (ET habillées), pas de quoi faire grimper quiconque au rideau (à moins d’être à la fois voyeur et fleur bleue peut-être?). D’ailleurs, j’ai reçu une copie de ce (joli) souvenir. On m’avait expressément donné sa parole de garder ces images pour soi et de ne pas les diffuser. Ce qui devait arriver arriva : quelques semaines plus tard, je me reconnaissais sur son site personnel, affublée d’un très laid et vulgaire bandeau noir (pour l’anonymat… pfffffff). J’ai évidemment très mal pris cette trahison. J’ai exigé (et obtenu) la disparition des pages en question, mais je n’ai jamais répondu aux tentatives de retour à cette "amitié".

Trop important, la confiance.