Miracle de la Saint-Sylvestre

L’année dernière, et les quelques années précédentes, j’étais seule pour la Saint-Sylvestre. Les enfants couchés, je pouvais tranquillement faire un bilan de l’année passée (sur fond de « j’ai pas d’amis« ). A minuit, je retrouvais un, voire deux fidèle(s) ami(e)(s) (non, je ne donnerai aucun nom de personnes aussi no- life que moi) connecté(e)(s) sur messagerie instantanée, et nous nous souhaitions chaleureusement la bonne année virtuellement, sablions un champagne virtuel (bien meilleur pour la gueule de bois) en sautillant virtuellement sous le gui. Très sympathique tout cela, mais quand même, je regrettais de ne pas avoir enfin organisé moi-même un petit quelque chose.

J’ai passé les premières heures de 2010 chez Léontine et son chéri.

Le plus beau, c’est que Léontine a décidé de m’aider à me reprendre en main en cuisine.

C’était une initiative courageuse. Je fais le désespoir de ma collègue Sémire (« Il faut que tu apprennes à faire la cuisine. Pour garder un homme, il faut savoir cuisiner« ). Certes, mon fils préfère ma cuisine à celle de sa Mamie, mais c’est principalement à cause de mes excellentes pâtes chinoises.  Oui, le machin en doses déshydratées auquel on ajoute un sachets d’arômes plus ou moins artificiels. L’illusion n’allait plus durer très longtemps.

Malgré le soin que j’ai mis à me perdre en chemin pour arriver en retard et éviter le passage aux casseroles, elle m’a attendue pour faire la cuisine pour que j’assiste en direct à la confection du réveillon. Mieux, elle m’a fait participer. Encore mieux, elle a trouvé que finalement, je ne me débrouillais pas si mal et que ma maman avait dû m’apprendre beaucoup plus de choses que je ne voulais croire.

Bref, elle m’a refait goûter au plaisir de passer du temps à couper, assaisonner, mijoter, mélanger, transformer.

Le soir même, j’étais sur un site de recettes, à chercher une idée pas trop effrayante pour accommoder une tête de brocoli. J’expérimentais même en remplaçant du fromage blanc par du yaourt. Une fois mes enfants récupérés, nous nous sommes lancés dans la folle aventure de la confection d’une tarte aux pommes. C’est dire si la métamorphose était miraculeuse.

Grâce à Léontine, j’ai une bonne résolution toute trouvée pour 2010.  Si Sémire a dit vrai, je devrais être une femme casée dans pas longtemps (bon, en même temps, Sémire étant célibataire, faut-il forcément pour argent comptant son avis sur la question?).

Bonne et heureuse année à tous, cordons bleu ou pas!

2 Comments

  1. Natacha Says:

    Comme je t’envie, moi aussi j’aimerais bien avoir aussi une Léontine. Parce que j’aimerais bien être capable de faire de la cuisine un peu évoluée (pour l’instant je sais déjà faire la tarte au pommes, la quiche lorraine, les crêpes et le streuselkuch, c’est pas la joie quoi).

    En même temps, j’imagine qu’il faudrait que je commence par me donner des occasions d’essayer de cuisiner, parce que ce n’est pas avec chez-moi qui ne sert que de dortoir que j’arriverai à progresser…

    Pourquoi est-ce que je veux faire tellement de chose tout en ayant si peu de temps pour les faire ?

  2. Léontine Says:

    Mais félicitations ! Si tu veux des recettes, n’hésite pas…
    Et oui, c’était très sympa ce desperate nouvel an, entre Susan Mayer et Bree Van de Kamp 🙂

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