Archive for the ‘Job’ Category

Rire et espérance de vie

Il y a des jours où l’ambiance dans le bureau que nous partageons est nettement meilleure qu’avant. Ce jour là, Psyko n’était pas là  ; Djeunette et moi étions d’humeur particulièrement enjouée.

Ça  n’a pas plu à Binômette.

Binômette : « Vous savez, il y a des gens, comment c’est, là, les superstitieux,….. ils pensent que c’est mauvais de trop rire. On meurt plus vite. » Read the rest of this entry »

Le roi du silence

Vous connaissez les règles du Roi du Silence ?

En général, c’est à un enfant qu’on propose de jouer. Il faut tout simplement ne pas être le premier à rompre le silence. La difficulté du jeu tient à ce qu’il est difficile d’oublier un réflexe aussi naturel que parler, et que si le silence se prolonge, on peut assez facilement en arriver à oublier que l’on est en train de jouer, et perdre assez bêtement. C’est souvent l’enfant qui perd, mais ça permet au parent d’avoir quelques secondes, ou minutes, de calme. Read the rest of this entry »

Les BIMBOS sont-elles sexy ?

Mon milieu professionnel est lié au monde de la finance. Moi, le côté ludique de la finance m’échappe totalement. Bref, je travaille dans un domaine qui n’est pas ma tasse de thé.

Eux, ils lisent « Option Finance » pour se distraire.  Ils s’éclatent en allant à « la Grande Fête du Capital ». Read the rest of this entry »

Rupture glaciaire

Une fois bien installé dans la vie, il est important d’apporter son tribut à la société et de permettre à la génération montante, à son tour, d’avoir accès à la Connaissance, de lui proposer une place modeste, mais ô combien précieuse, dans le monde du travail, bref, de l’initier par l’exemple à l’excellence et à l’épanouissement personnel.
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C’est ainsi que TB Team accueille en quasi continu un défilé de petits jeunes, doués, ambitieux et nullipares (donc tout à fait disposés à payer de leur personne pour s’attirer les grâces du dieu du Travail).
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Incontournable

Quand on est à un même poste depuis près d’un an, il vient un moment où l’on devient indispensable.

Comme il est gratifiant, ce moment où l’on devient une référence, où, confrontés à un problème, vos collègues se souviennent que vous avez déjà traité des soucis similaires avec brio, et où ils se tournent tout naturellement vers vous en sachant que vous êtes sur le point, une fois de plus, d’accomplir un miracle sous leurs yeux émerveillés ?

Moi, c’était pour une opération chirurgicale. Et quelle urgence.

La machine a café était coincée.

C’était un boulot pour Super-Cinn. Read the rest of this entry »

T’a as voir ta gueule à la pause café (2)

Binômette n’allait pas bien du tout. Binômette avait menacé Djeunette très violemment.

Lorsque Djeunette m’a raconté cela, j’étais à la fois révoltée et franchement amusée. On était où là ? Dans un quartier d’affaires plein de jeunes cadres dynamiques en costard, ou au fond d’un ghetto ? On allait en venir aux mains, là, dehors ? Pourquoi pas rameuter nos grands frères et nos beaux-frères, pour défendre notre honneur dans une grande bagarre virile ?
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T’a as voir ta gueule à la pause café (1)

Cela faisait plusieurs jours que Binômette était d’humeur sombre. Elle ne disait pas grand-chose, mais ses gestes laissaient toujours passer une espèce de rage enfouie qui donnait l’impression qu’elle transportait autour d’elle un nuage lourd d’orage menaçant.

Psyko, elle, était malade depuis une petite semaine lorsqu’un matin, l’orage a éclaté.

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Journée noire

« Il y a des baffes qui se perdent dans ce bureau! » a grondé Binômette sans quitter des yeux son écran.

L’ennui, c’est que apparemment personne n’a compris pourquoi.

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Camouflet

Il était une fois un mendiant qui était assis tous les jours devant un immeuble de bureaux.

Un jour, une jeune femme au coeur tendre passa près de lui et vit que malgré le froid et la neige, le mendiant restait mains nues.

N’écoutant que son grand coeur, prise de pitié, elle lui donna ses moufles.
Elle avait froid aux mains maintenant mais elle s’était dit qu’il en avait plus besoin qu’elle.

Les jours suivants, en passant devant lui, elle s’aperçut qu’il ne les mettait pas et continuait à apitoyer les passants de ses mains nues bleuies de froid.  Il évitait son regard.

Et voilà comment Djeunette ne fera peut-être plus jamais confiance à un mendiant…

Procès en sorcellerie

Attention, histoire vraie.
Ca se passe à la cafét’. Je suis en train de finir de déjeuner. Sémire a fini aussi depuis un moment, mais est restée assise jusqu’à ce que tous les autres s’en aillent. Nous voici seules.
Sémire (l’air de quelqu’un qui va aborder un sujet délicat): « Cinn, j’ai une question à te poser….  » Read the rest of this entry »