Archive for juillet 28th, 2008

Mourir pour mon boulot, d’accord…

… mais de mort lente.

L’alarme incendie s’est déclenchée intempestivement vendredi matin.

Ce qui est rigolo, c’est que personne n’a bougé. Personne n’y croyait.

Tout le monde était au téléphone ou en train de plancher sur quelque chose, en tout cas tout paraissait plus urgent que d’échapper à une mort atroce par asphyxie ou brûlé vif.

Le jour où il y aura un vrai incendie, les seules survivantes seront moi et une collègue, seules à nous être dirigées vers les escaliers, sac à main à la main.

Non sans hésitation, parce que ça ne tombe pas sous le sens de s’en tenir à l’idée qu’il faut laisser tomber ses urgences et filer dehors alors que tout le monde reste indifférent, serein et professionnel.

Bon, j’avais quand même sauvegardé mon travail avant. On ne sait jamais, dès fois que le serveur échapperait aux flammes.